Ait El Hadj Ali

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REPÈRE HISTORIQUE DE CHEURFA CNE DE TIZI N'TLETA
BATAILLE ET EVENEMENTS IMPORTANTS

Comme tous les villages de la Kabylie, les quatre villages de Cheurfa étaient le théâtre de plusieurs batailles livres par nos valeureux Combattants de la Glorieuse armée de l’A.L.N, causant à l’ennemi coloniale d’énormes pertes en vies humaine et matériel, bien qu’il soit mieux doté en moyens d’armement.
Il est utile de rappeler que toutes les batailles ont été menées par de petits groupes organisés de Combattants « Moudjahiddine » qui tenaient la dragée haute et pendant des heures à des Compagnies ennemies armées jusqu’aux dents.

Le 25 décembre 1954 :
A peine deux (02) mois après l’appel du 1er Novembre 1954, une importante réunion de concertation et d’organisation eu lieu dit : Aït Ouali.

Juillet 1956 :
Un grand rassemblement de Moudjahiddine a eu lieu au lieu dit:
Djamaa n’Aït El hadj Ali.
Ils étaient plus nombreux, afin d’élaborer une stratégie d’attaque du camp de TiziN’Tleta, avec la complicité des goumiers contactés auparavant par un moudjahid, ce jour là les goumiers n’étaient pas de garde et l’attaque échoua.

- Bilan :
un chahid tombé au champ d’honneur.

Il est aussi à signaler :

Le 26 avril 1957 :
Une opération de ratissage a eu lieu sur le village Aït El hadj Ali
Au lieu dit Farzal qui engendra un accrochage en moudjahidine et armée coloniale.

-Bilan :
Vingt sept (27) chahids tombés au champ d’honneur et
Vingt deux (22) arrestation.

Le 10 Juin 1957 :
Un (01) Lieutenant, un (01) sous officier nommé :
Villard Elie-Marie-Jean) sont abattus par les Moudjahiddine à Aït El Hadj Ali.

Le 12 octobre 1957 :

Découverte d’une cave (casemate) à Ma$zelmal par l’armée Française, suite à la dénonciation sous torture de cette dernière.

-Bilan :

Seize (16) chahids tombés au champ d’honneur.

Le 20 octobre1957 :

Un important accrochage à Aït Ouali entre moudjahiddines et armée française plus de dix (10) chahids tombés au champ d’honneur.

Le 10 février 1958 :

Découverte d’une casemate à Ma$ac.

- Bilan : Quatre (04) chahids tombés au champ d’honneur .

Le 21 Mai 1958 :

Cinq (06) Combattants sont tombés au champs d’honneur à
Aït El Hadj Ali, au lieu dit « Lqaâ B-wumlil » où sont portés inconnus (X) sur le P.V dressé par la Gendarmerie de Ouadhia de l’époque.

Le 10 Juin 1958 :
Huit (08) Combattants sont tombés au champs d’honneur, les armes à la main à Aït El Hadj Ali au lieu dit : « Lbuô Uqecac » où sont portés aussi inconnus (X) sur le P.V dressé par la Gendarmerie de Ouadhia de l’époque.

Le 11 Juin 1958 :
Un ratissage de grande envergure sur le village Aït El hadj Ali qui s’ensuivit d’une bataille qui dura toute une journée, l’aviation bombardait sans relâche, de nombreux soldats français ont été tués pendant le raide de l’aviation.

- Bilan : 1 - 06 chahids tombés au champ d’honneur,
2 - 14 maisons détruites entièrement,
3 - Village incendie,
4 - Massacre de tous les animaux domestiques,
5 - destruction de toutes les denrées Alimentaires.

12 Févier 1959 :

Au village Aït El Hadj Ali lieu dit «Tamda Ujebbur», quatre (04) Martyrs sont tombés au champ d’honneur les armes à la main, à l’intérieur d’un abri (casemate), suite à leurs dénonciation par les ennemis de la révolution (Harkis) de Cheurfa.

Suite à ces batailles, une perte énorme en vie humaine dans les rangs de l’armée coloniale, d’où le commandement ennemi a déclaré le village Aït El Hadj Ali « Zone interdite », « Zone Rouge » et décida l’évacuation de la population, vers une autre destination (villages voisins et camp de concentration) de Tizi N’tleta,
Actuellement Chef lieu de la Commune, après avoir torturées les veuves, les vielles et traumatisés les enfants.

Trois guérites :

Les guérites furent construites (avec de la pierre des Maisons détruites au village d’Aït El Hadj Ali, par les villageois en corvée sur les sites stratégiques et ceci pour répondre aux besoins urgent de l’armée française pour surveillance de tous les mouvements de la population :

01 - Ma$zelmal : site Ixilwanen
02 - Aït Abed : site Assadi gg-i$il
03 - Aït Ouali : site Ti$ilt At amar.


GLOIRE A NOS VALEUREUX MARTYRS